Jours / Days (1991-1994)
Jours / Days (1991-1994)
La série des Jours réunit des reliefs photographiques en forme de maisons, réalisés à partir de blocs modulaires. Les images, prélevées de photo-romans, sont assemblées selon des thèmes distincts, basés sur les gestes des personnages et les relations entre eux. Les maisons sont regroupées en ensembles correspondant à des durées précises dans le temps (un mois, une semaine, une fin de semaine...).
The series of Days consists of photographic reliefs in the form of houses, made from modular blocks. The images, taken from photo-novels, are assembled according to distinct themes, based on the gestures of the characters and the relations between them. The houses are grouped into sets evoking specific durations in time (one month, one week, one weekend ...).
Revues / Reviews
"Comme dans toute sa production antérieure, Corriveau restreint ses moyens, ne déborde jamais de son propos, se colle à lui comme à ses matériaux, créant une symbiose parfaite entre les deux. Aucune redondance dans son système de mise en boîte qu’il réutilise pourtant d’une exposition à l’autre, comme s’il poursuivait son feuilleton. L’accent sur les procédés formels est par ailleurs chez lui d’une extrême importance. Il monte et démonte les figures, joue les perspectives et les volumes, multiplie les points de vue, travestit les rôles usuels attribués aux images." (Mona Hakim, 1993)
"Thomas Corriveau pratique à la fois une décomposition et une curieuse reconstruction de l'image. Cela lui permet de mettre en scène le phénomène de l'hybridation, du cloisonnement et de l'isolement des gens vivant chacun dans leur espace d'habitation. Utilisant souvent l'imagerie du cinéma ou reprenant parfois la structure narrative du photo-roman. Thomas Corriveau traite ainsi de la vie ordinaire, des amours idylliques et des désillusions vécues au jour le jour." (Gaston Saint-Pierre, 1998)
"Thomas Corriveau practices at once a decomposition and a curious reconstruction of the image. This allows him to portray the phenomenon of hybridization, cocooning and the isolation of people living in their individual dwellings. Often using cinematic imagery and sometimes borrowing narrative structure from the photo-novel. Thomas Corriveau deals with ordinary life, idyllic loves and day-to-day disillusionment." (Gaston Saint-Pierre, 1998)